2ème petite histoire

Nous sommes en vacances, au mois d'août, à la montagne.
Nous ne sommes pas coutumier (pas encore), des clubs libertins. Mais nous profitons de ce séjour de congés pour découvrir ce nouveau monde.
Direction "le Chléo".
Bob est beau, il est toujours beau, lolllll, et moi, après 1 heure d'essayage, je me suis décidée sur une jupe longue à fleurs bleues que je porte en robe bustier avec une ceinture.
On arrive à la porte du club, on sonne, la porte s'ouvre sur un physionomiste tout de cuir vêtu, beau mec ma fois, mais un peu froid, qui après nous avoir dit bonsoir, me regarde de haut en bas et nous dit:"vous savez où vous venez ?"
Rien qu'à cette question, je sais que je me suis plantée de tenue...
Mes talons aiguilles à eux seuls auraient pu faire croire... mais le reste, aie aïe aïe, je suis grillée, démasquée, je sors de ma campagne...
Mais bon, on entre quand même...
Et à l'intérieur... c'est classe, c'est beau, c'est plein de monde sexy vêtu, un vrai plaisir pour nos yeux avides de nouvelles images.
Au bar, la barmaid est une femme de 40-50 ans, mince, les cheveux très très court, et une classe mon ami... c'est une image indélébile que je garde, lollllll, allez savoir pourquoi, peut-être la déformation professionnelle...
On se trouve une petite place avec vue directe sur la piste, c'est tant mieux, parce que sinon je n'aurais pas suivi grand chose de ce qui se passait au centre du club... je me sentais tellement stupide habillée comme je l'étais, que je ne voulais surtout pas bouger de ma chauffeuse, de peur que l'on remarque ma gaucherie.
Sur la piste bondée, ça se frottait, se tripotait, s'échangeait, impossible de dire qui était avec qui.
On voyait des mains se promener sans savoir à qui elles appartenaient.
Il y avait des tenues hyper sexy, certaines très seyantes et d'autres qui me faisaient me dire qu'avec ma jupe de paysanne je n'étais peut-être pas si mal, on se rassure comme on peut, lollll.
Puis nous avons décidé d'aller voir autre chose que la piste et nous sommes montés au premier étage. En haut de l'escalier, un couloir en mezzanine vue sur piste, et donnant sur deux ou trois alcôves ouvertes et très sombres. On rentre dans la première. Il n'y a personne à l'intérieur. On s'assoit au fond, face à la porte. Et on commence à se caresser. Un couple entre à son tour, s'assoit à gauche et se caresse à son tour, sans s'occuper de nous ou de notre présence. Mon excitation monte d'un cran. Je redouble de caresse et je n'y tiens plus, faut qu'en en finisse. A cheval, Bob !!!
Nous finissons par sortir de l'alcôve et allons voir à côté ce qui se passe. Houlà, difficile de comprendre, au départ... Y'a tant de monde dans cet espace confiné et c'est si sombre qu'il est difficile d'estimer le nombre de personnes présentes.
Sans compter que tout le monde est dans tous les sens... Sans dessus dessous, sans dessous dessus, ni ailleurs d'ailleurs... Très excitant tout ça... Mon album cérébrale de souvenirs grand ouvert, accrochée à mon homme, nous continuons la visite.
Nous finissons par nous accouder à la mezzanine et regardons la piste de danse. Il y a une superbe créature avec des cheveux de feu qui danse sur une musique orientale. Elle est en pleine danse des fesses, lolllllll. Elle nous remue ça avec une facilité et un naturel étonnants. C'est beau, c'est excitant, elle est belle et excitante, on a envie de toucher...
Je suis blottie dans les bras de Bob et il m'embrasse quand je sens quelqu'un dans mon dos. Je ne dis rien, ne réagis pas, je continue d'embrasser mon homme. Et une main remonte le long de mon bras, me caresse les épaules... ce n'est pas la main de Bob, il sait tout faire mais n'a que deux mains... Je risque un oeil par dessus mon épaule et je croise le regard d'une femme, grande,brune avec des lunettes. Je me retourne vite vers Bob et je ferme les yeux en me disant que c'est normal, on est là, on assume.
La main de la femme devient plus insistante, sans doute enhardie par mon silence -qui ne dit mot consent- et redescend le long de mon corps. Au secours !!! Je glisse à l'oreille de Bob que j'y arriverai pas, que ça me plait pas, que je suis pas prête... En fait, j'attends que Bob vienne à mon aide... mais il sourit, il m'aide pas, il me laisse me démerder avec mon incertitude et ma timidité... il est prêt lui, là je l'ai compris.
Panique à bord, tout le monde descend, je me retourne et dis à la femme que je peux pas, c'est la première fois vous comprenez...
Soulagement, la dame sourit, me dit: c'est pas grave, nous aussi. (mon oeil...) puis elle lâche l'affaire et avec son partenaire se scotche au couple suivant... Pas timides eux, pour une première fois, lollllll.
Bob doit être déçu mais il n'en dit rien, merci chéri.
On descend l'escalier et on soulève un rideau rouge pour se retrouver propulser dans une troisième dimention. Il y a dans cette grande pièce un grand lit sur la gauche, en face deux grands lits collés l'un à l'autre, et devant ce dernier espace câlin des chauffeuses qui font face, comme les strapontins au cinéma devant le grand écran.
Sur les grands lits, deux ou trois couples font l'amour. Sur les chauffeuses, des gens sont assis et se délectent du spectacle...
Ce qui s'y passe ? Ben depuis le temps, je dois dire que j'en suis plus très sûre. Mon album cérébral a buggé et m'a un peu tout mélangé les images. Alors entre la réalité et les transformations réalisées au fur et à mesure des compulsions, j'ai un peu de mal à trier le vrai du faux. En tout cas, ça nous a énervé au plus haut point, Bob et moi.
On était assis à l'entrée de la pièce, des gens entraient, sortaient, mais on en avait rien à faire, on était très occupés, je crois même que je me souviens encore du pied que j'ai pris à ce moment là.... l'extase absolue.
D'ailleurs, je crois pouvoir affirmer sans me tromper que mon homme devait éprouver les mêmes sensations, vu sa capacité hors normes à recharger les batteries en très peu de temps ce soir là.
Cela nous avait laissé un tel goût de reviens-y qu'on s'est arrêté sur une aire de repos pour remettre ça sur le chemin du retour à la vie normale, quand on est revenus vers famille et enfants... qui dormaient sagement au village vacances, totalement ignorants qu'il existe un autre monde...