Bêtise ou naïveté ?

Bonjour Lolo, bonjour Bob.

C'est S., sans doute ne me reconnaîtrez vous pas! Si je choisis de vous écrire aujourd'hui personnellement et non en passant par le livre d'or, c'est pour trois raisons simple.
Tout d'abord la première, pour ne pas généralisé le comportement de la clientèle masculine, la seconde, pour ne pas lancer un énième débat sur les soirées couples/mixtes qui n'aboutirait a aucune solutions, et enfin la troisième, c'est une démarche individuelle (c'est bien connu, les femmes sont plus pondérées, lol).

En 5 ans de fréquentation de clubs libertins Bretons (dont l'Erotikos) et malgré toutes les précautions prises, nous pensions être à l'abri de ces hommes seules "prédateurs de chaire fraîche" moi plus particulièrement évidement ;-)

Je ne remet absolument pas en doute le fait qu'il faille laisser entrée les hommes seules, mais peut-être un "tri" plus draconiens pour pourrait être envisagé sur ces derniers. L'homme qui m'a agréssé aurait dû être jeté dehors, plutôt que Fabrice et moi. Etait-ce un client si privilégié? j'en doute, je le dis comme je le pense. Cette personne nous a suivi jusque dans les chambres malgré plusieurs refus et avertissements de ma part. N'étant sans doute pas habitué à se prendre un râteau et doté d'un orgueil sans limites, ce "monsieur" en est venu aux mains avec moi d'abord et F. après. Mon homme m'a simplement protégé de quelqu'un contre qui je ne pouvais me défendre seule. Je pense que n'importe quel homme qui se respecte aurait réagit de la même façon que F, au vu de la situation dans laquelle je me trouvais. Voilà, maintenant que les choses sont dites, j'espère avoir répondue à vos interrogations légitimes et que vous me ferez part de votre positions vis-à-vis de ce qui s'est passé samedi soir. J'espère que nous aurons à nouveau l'occasion de passer d'agréables soirées à l'Erotikos. Bonne continuation. xxx

Il m'a paru nécessaire et important de parler de ça sur le blog.
D'abord, notre clientèle a été témoin de l'incident.
Ensuite, les choses ne se sont pas à priori passées comme S. nous l'indique.

Le monsieur incriminé n'est absolument pas un client privilégié. D'ailleurs, nous n'avons pas de "clients privilégiés", ce n'est pas le genre de la maison.

Par contre, nous avons des "clients désavantagés": ce sont ceux qui s'imaginent que parce qu'ils sont en couple, on va leur laisser dire et faire n'importe quoi, boire plus que de raison (et pourtant, cela n'est pas un besoin quand on a déjà bu dans sa voiture avant de rentrer dans le club... non ?) et s'endormir ensuite sur un tabouret devant le bar, ça, c'était pour F, et j'en passe.
Pour vous, S, il faut que vous sachiez une chose... Il n'est pas besoin d'avoir 40 ans pour aller dans un club libertin dans le seul but de se "faire sauter".
Eh oui, j'ai les oreilles qui traînent parfois, mais sur ce coup, vous avez eu de la chance que je n'entende pas tout. Quoi que j'étais de bonne humeur ce samedi, vous entendant, je vous aurais peut-être simplement ri au nez.
Vous vous imaginez quoi ? Qu'un homme est un mouton ? Qu'il n'a pas de désirs ? C'est parce que le vôtre n'est pas toujours en état de vous regarder que vous croyez qu'en aguichant et allumant un homme comme vous l'avez fait avec le "monsieur" que vous accusez de vous avoir agressé, il n'avait pas de bonnes raisons de croire que vous étiez d'accord ?
Je ne sais si je dois taxer ça de bêtise ou de naïveté...

"Cette personne nous a suivi jusque dans les chambres malgré plusieurs refus et avertissements de ma part. N'étant sans doute pas habitué à se prendre un râteau et doté d'un orgueil sans limites, ce "monsieur" en est venu aux mains avec moi d'abord et F. après. "


N'est-ce pas vous toute seule qui êtes montée avec ce "monsieur" après l'avoir bien chauffé à la barre d'exhib ? Comment votre mari F. aurait'il fait pour monter avec vous à ce moment là puisque justement nous nous apprêtions à lui dire de ne pas dormir au bar ?
Sans compter que ce n'est pas ce "monsieur" là qui a été victime de la réaction de votre mari... c'est bien un autre qui a pris un coup, il me semble...

Nous avons eu un jour un "soucis" avec un couple de clients, une anecdote qui me fait fort penser à vous... Un couple que nous connaissions très bien. Le mari était en bas, sa femme est montée avec un monsieur que nous connaissions très bien également et dont nous connaissons la bonne mentalité depuis bientôt 15 ans. 10 mn après la femme redescend, en pleurs. Soi disant, le monsieur avait essayé de la violer (...)
Connaissant personnellement chaque individu, très gros étonnement de notre part. Il faut dire que madame avait l'habitude de pratiquer des gang bang avec un grand nombre d'hommes, que le monsieur y participait même parfois, que madame avait l'air d'avoir un faible pour le monsieur et qu'à priori tout ceci n'avait jamais dérangé le mari qui chaque fois assistait à tout ça d'un oeil pour le moins distrait.
Donc ce soir là, Bob monte chercher le monsieur pour connaître le mot de la fin et calmer le mari qui pour une fois réagissait à ce que sa femme disait. Mais la -haut dans les salons, le monsieur était fort occupé avec une amie commune depuis un petit moment.
Lorsqu'il est redescendu, le mari et sa femme étaient partis. Et le monsieur nous a raconté sa version: en fait il était bien monté avec la femme, mais il avait jeté son dévolu sur la personne avec qui il était resté dans le salon. Et à priori, cela n'avait pas plu à la femme du couple. Il faut savoir que la femme en question ne montait jamais la-haut parce que son mari lui interdisait. Il voulait que tout se passe en bas, ce qui lui permettait d'être présent pendant les ébats de sa femme en buvant son verre tranquillement au bar sans avoir à y participer. Il faut croire que c'est tout ce que la femme a trouvé comme excuse pour ne pas avoir à subir la colère de son mari au vu de son escapade dans les salons.
D'ailleurs, si une histoire comme ça devait m'arriver, je n'ose même pas imaginer l'état du type que Bob n'aurait pas manqué d'aller trouver, enfermé dans un salon ou pas. Bob, tout bien élevé qu'il est, n'aurait pas attendu que l'autre ait fini d'honorer qui que ce soit, et ne serait pas parti avant de s'être expliqué avec le type en question.
Donc, S., vous me permettrez de douter de vos dires à propos de l'incident de samedi dernier.
Ce n'est pas tout à fait la version que vous avez raconté ce soir là. Vous avez dit texto à quelqu'un de l'équipe: " ...il a essayé de me prendre (ndlr: c'est à ce moment là que F. est arrivé ?); j'ai pas encore quarante ans pour avoir besoin de me faire sauter dans un club...". Auparavant, vous étiez pourtant bien avec votre mari, en train de vous chauffer tous les trois devant le bar, avant que votre mari ne s'endorme sur son tabouret, non ?
Alors, pour revenir chez nous, prenez donc un peu de maturité, cessez de vous croire dans une cour d'école où "oui" veut dire "non" et "non" veut dire "oui".
Perdez l'habitude de boire un dernier verre dans votre voiture avant de rentrer en club, perdez l'habitude de boire trop tout simplement, d'ailleurs, ça vous permettra de vous rappeler de tout après.
Bref, oubliez tout simplement l'adresse de l'Erotikos, de toute façon, rien ne se passe jamais simplement lors de vos visites, le seul plaisir que nous en tirions, en tout cas en ce qui me concerne, c'est que c'est effectivement un plaisir de vous regarder évoluer à la barre d'exhib.
Effectivement, vous n'avez pas quarante ans... Mais sachez que la beauté de la jeunesse ne doit pas exclure un brin d'intelligence.