J'ai même pas de mot pour vous qualifier

nous deux de guipavas/france a écrit le 30-04-2007 à 21:08
Très déçue de faire un A/R de 300kms et de se faire rejeter ce samedi car je portais un pantalon... pas d'autre solution en ce moment : une très récente opération m'oblige à porter des bandages mais j'ai envie de continuer à vivre en attendant ma complète guérison... Libertine depuis 20 ans, je n'avais jamais subi un tel affront, je n'ose pas imaginer l'accueil réservé aux personnes sur fauteuils qui ne se relèveront plus : les flics peut-être ?

Quelle mauvaise foi !!!
Votre excuse n'est pas bien choisie.
Je viens de passer deux mois avec une jambe dans le plâtre, difficile à cacher, croyez-moi...
Et même si cela m'a énormément coûté de m'habiller en fonction des règles établies au Club Erotikos, j'ai chaque fois trouvé le moyen de mettre une jupe pour accueillir nos visiteurs.
A présent, je n'ai plus ce fichu plâtre, mais j'ai bien gardé une cicatrice de 20 cm de long, et cela ne m'empêche pas de vivre, ni de libertiner.
Sachez que je portais une jupe courte malgré tout ce week-end et personne ne m'a regardée comme un monstre.
Et même si je décidais demain que je dois absolument cacher ce qui semble être pour vous une abomination, je pourrais au moins mettre une jupe longue pour aller dans un club affichant ouvertement son refus du pantalon pour les femmes en soirée discothèque.
Notre club a un règlement, ce n'est pas pour les chiens. Ce règlement est clairement indiqué, que ce soit sur notre site, sur nos publicités ou sur la porte de l'établissement.
Maintenant, sachez que notre portier n'a jamais appelé la gendarmerie parceque je me promène au club avec mes béquilles depuis le mois de février.
De même que chaque fois que nous avons eu un visiteur en fauteuil roulant, il a bénéficié du même régime que tout un chacun. A savoir que si il satisfait aux critères demandés (pas de chaussures ni vêtements de sport, pas de surnombre d'hommes dans le club s'il s'agit d'un handicapé masculin, pas en état d'ébriété, pas en pantalon de ville s'il s'agit d'une femme en soirée discothèque...), nous n'avons jamais même imaginé faire ce que vous évoquez.
Votre message sur le livre d'or me révolte, et le mot est faible.
Je n'étais pas au courant du refus de notre portier en ce qui vous concerne, mais à l'occasion, rappelez moi de le féliciter d'avoir correctement (comme d'habitude d'ailleurs) fait son travail, car avec une telle façon de penser, je n'ose imaginer les souvenirs que vous auriez pu nous laisser.