dimanche 26 avril 2009

C'était le 19 février, lolllll

Le 19 février, j'avais commencé à écrire un message. En parcourant le blog, je m'aperçois que je ne l'avais jamais terminé, lollllllll, alors avant que je ne me souvienne plus de cette soirée, je finalise, hihihi.
Pour commencer, je me permet un petit message perso:

Mais nonnnnnn, Petit Bernard, l'avant dernier message n'a pas été écrit en pensant à toi, lolllllllllllll
Bien au contraire, d'ailleurs, même que j'ai pensé à faire une soirée initiation "spécial homme seul", et que je t'aurais proposé d'y être l'un des intervenants, lolllll. Tes conseils seraient assurément bénéfiques pour bien des âmes perdues...
Alors, rassuré ????

Le post qui vient à présent m'a été inspiré par un de nos clients de ce soir.
Ce sont deux messieurs très biens sur eux qui arrivent. L'un d'eux est quelqu'un dont Bob et moi avons fait la connaissance il y a déjà quelques années. Le deuxième m'est totalement inconnu.
Qu'à cela ne tienne, ils doivent bien connaître le principe d'un club libertin, le premier étant un homme de nuit et est déjà venu dans notre établissement à quelques reprises.
Ils se dirigent dans la salle et je ne m'occupe pas plus d'eux que cela puisque maman prend la relève au bar pour les servir.
Un peu plus tard dans la soirée, j'étais dans l'entrée du bar, les deux messieurs juste à côté, et Véro de l'autre côté de l'entrée de bar.
Le deuxième monsieur a commencé à discuter avec Véro et moi. Finalement complètement néophyte en matière de libertinage, ou en tout cas de club libertin, le concept lui échappait totalement.
Le premier monsieur l'avait amené là, mais ne lui avait visiblement pas expliqué comment cela se passe. Plus au fait d'une autre des facettes des métiers de la nuit, il avait du lui peindre un tableau plus ressemblant au commerce qu'il avait avant, et qui n'a rien à voir avec le notre.
Il a dut lui parler de voir "des filles".
Sans nul doute, pour certains, la nuit n'est peuplée que de deux sortes d'espèces féminines: leur femme et "les filles".
Je ne sais pourquoi, mais à l'évocation de ce mot, mes cheveux se dressent sur ma tête...
J'en ai discuté avec Bob un peu plus tard. Et chaque fois que ce mot revenait dans la discussion, je me faisais la réflection, que je n'étais pas aussi agacée de l'entendre dans la bouche d'autrui que dans la bouche de ce client dont je parlais tout à l'heure.
Finalement, je me suis rendu compte que ce ne sont pas tant les définitions d'un mot qui sont désagréables, mais bien plutôt les gens qui les prononcent, et la manière dont ils font ressentir leur pensée.
"Les filles" dans la bouche de ce client, c'était dire "les putes", alors que quand nous regardons des filles évoluer sur la piste ou ailleurs, nous regardons des petites nanas bien sympa à regarder, qui s'amusent comme elles ont envie.
Le soir où ces clients étaient là, j'essayais de leur expliquer qu'on n'avait pas de "filles" chez nous, mais des femmes. Je tenais absolument à faire la différence, car elle me paraissait essentielle.
Alors toute mes excuses d'avoir été si peu au courant, et d'avoir été d'une telle bêtise. Bien sûr, qu'il y a des filles qui viennent chez nous. Ce que j'aurais du expliquer, c'est que quand on suppose qu'il y a des "filles", c'est parce qu'il y a également des prédateurs qui pensent acheter le plaisir et le contentement.
Bref, ils n'étaient pas à la bonne adresse.

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